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La Tête dans les Étoiles

À PROPOS

Ce blog a pour objectif de partager mes expériences de vie; de vous parler de la Résilience: Comment vivre au mieux la maladie chronique et le handicap, comment j'ai réussi à prendre de la hauteur, et comment je me suis détachée de la maladie pour vivre plus sereinement la souffrance et le chaos du quotidien que la maladie chronique nous inflige.

 

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"La tête dans les étoiles" fait référence a une expression bien connue : Avoir la tête dans les nuages; ce qui signifie être rêveur, déconnecté de la réalité. C'est ce qu’il m’a fallu pour traverser et surmonter le trauma qui a atteint ma tête à l'âge de 4 ans : Par la résilience, j’ai réussi à transformer ce "trou noir" dans ma tête en une belle étoile.

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Cette histoire n’est pas un conte de fées, elle ne commence pas par "il était une fois…" et ne finit pas par "…et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants". Et bien non, les fins ne sont pas forcément heureuses et encore moins avec beaucoup d’enfants. Ici, je vais vous parler d’accident et de maladie chronique, mes 2 compères qui me suivent partout dans mon quotidien : mon hémiplégie et mon endométriose. 

 

Rire, être de bonne humeur, positiver … Ce sont les premiers "médicaments" qui m’ont aidé à surmonter les souffrances que la vie m'a imposé dès mon plus jeune âge. Ma première rencontre avec Souffrance était à l’âge de 4 ans, en pédiatrie, là où ma vie a (re)commencé. Je suis née 2 fois. J’ai donc eu 2 éducations très différentes : l’une un peu bourgeoise dans un univers dicté par la philosophie de Pangloss, « tout est au mieux dans le meilleur des mondes possibles », l’autre en pédiatrie dans une chambre d’hôpital avec d’autres enfants malades et cabossés par les méandres de la vie. J’ai donc rencontré la maladie et les traumas à l’âge où un enfant se fait ses premiers souvenirs.   

 

Ma deuxième rencontre avec Souffrance fût à l’âge de 25 ans. Lorsque mes règles qui étaient jusque-là, douloureuse mais vivable, ont dérapé vers l’insoutenable souffrance qui m’obligea l'arrêt de mes études de Chimie car je n'arrivais plus à bouger lors de mes crises qui pouvaient durer plusieurs jours, voir des semaines… J’ai alors pris une décision qui me fit le plus grand bien (sur le long terme) et que je n'ai jamais regretté. J’ai tout quitté du jour au lendemain : mon master, mon copain et je suis partie à 12'350,7 km de chez moi : à Hawaï !

 

Bien sûr, ce choix ne s’est pas fait en un claquement de doigt. Je suis quelqu’un de réfléchie (enfin je le crois), certes déterminée et courageuse, mais j’y ai pensé et bien sûr consulté mon entourage et ma meilleure amie Aurore (1). Elle m’a toujours donné de très bons conseils en tout temps.

 

À cette période de ma vie, j’étais en souffrance physique mais aussi moral. J’ai donc consulté différents médecins et spécialistes pour comprendre d'où pouvait provenir ces douleurs atroces qui me déchiraient le ventre et qui me provoquaient d'abominables migraines et d'insoutenables problèmes intestinaux. Le classique "c’est dans votre tête" (que j'ai entendu mille fois et que je n'ai malheureusement pas fini d'entendre), m'était dit à chaque fois. Cette réponse est celle qu'une femme souffrant d’endométriose entendra dès le départ de ces nombreuses consultations médicales lorsqu'elle commencera à entreprendre la quête afin de comprendre son mal-être.  

 

De plus, mes douleurs étant associées à ma volonté brutale de quitter mes études, le diagnostic du burn-out a été posé rapidement et semblait évident. Ils avaient peut-être un bout du diagnostic, mais pas la totalité car pour cela, il faut creuser plus profondément, pousser les examens médicaux plus loin. Il faut savoir insister, et surtout trouver un bon spécialiste qui adore résoudre des énigmes et qui ne lâchera pas à la première échographie pelvienne normale (car l'endométriose se cache bien et il faut vraiment aller la chercher). Je ne l’ai pas fait à ce moment là car j'étais en fatigue extrême et le burn-out était en effet un des problèmes qui m'accablait. Je suis allée voir une psychiatre et me suis aussi ouverte à la médecine douce; non-conventionnelle. De nature très curieuse et ouverte d’esprit, j’ai donc un peu tout testé: l’acupuncture, la réflexologie plantaire, la naturopathie, l’ostéopathie, l’auto-hypnose... je suis (même) allée voir une rebouteuse. Cette dernière a semé une idée qui a été le début de mon cheminement vers la sérénité : "Vous pensez trop avec votre tête. Pensez plus avec votre cœur"...

 

« Put my heart where my head should be
And light up the rest of me
'cause the dreams
They won't fall apart through the stars through the stars
When your life is a work of art»

 

- Work of art, Rachel Platten.

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Images du livre "Heart and Brain: An Awkward Yeti Collection" par The Awkward Yeti & Nick Seluk (2015)

par Célimène le 13 août 2018

(1) Prénom fictif (les prénoms qui apparaissent sur mon blog sont modifiés pour garder l’anonymat de mes proches)

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